Impressions de Marcel Gaillard :
Dès
potron minet, ce dimanche, trois cyclos sur la route : André L, Daniel M,
et Marcel G. Sans doute d'autres AC3F seront sur ce brevet mais nous n'avons
pas de nouvelles.
Destination : Allemont.
Prétention : vaincre le
col de solude (1680m).
Arrivée à
l'heure prévue, retrait des feuilles de route, divers préparatifs et nous voilà
partis dans la fraîcheur matinale. Il est 8 heures.
Direction Bourg d'
Oisans et, quasiment à froid, attaque du
col d' Ornon que...nous n' honorons pas de notre auguste présence pour la
simple raison que notre route prend la direction de Villard Reymond.
Pose
pi….photo dans l' ascension de Solude.
Montée
éprouvante et très « cassante », les pourcentages variant de 7
à10 % !
Mais des points de vue
superbes faisant l'admiration notamment d' André qui se pâme devant cette
limite neige/alpage.
Peu avant Villard, nous
surplombons enfin la brume et les nuages…
Contrôle
à Villard et copieux ravito. Accueil plus que chaleureux ou nous apprenons que
la route de la Bérarde (but de notre sortie) est fermée en raison d'un
éboulement survenu dans la nuit !
Encore un petit effort et
c'est le col...
La petite surprise (pour moi
qui ne lis jamais les topos), c'est que la route n'est pas une route mais un
chemin sans revêtement sur environ 2,5 km.
De quoi faire regretter à
Jean-Michel, notre spécialiste VTT de n'être pas venu ;-)
On ne se lasse pas des points
de vue :
Franchi ce chemin, la
descente commence. Un peu remuante parfois, humide aussi, sombre dans les
tunnels, mais tranquille du côté circulation automobile : personne !
Brumeuse
également, nous repassons sous les nuages.
Ensuite de quoi, nous
retrouvons des routes plus connues : à Bourg d' Oisans et son mythique
départ vers les 21 virages ou vers le Lautaret.
C'est cette dernière
direction que nous empruntons à cette différence qu'après la longue ligne
droite, nous prenons la direction de la Bérarde.
Une dernière pause avant une
violente attaque de Daniel dans une rampe à 12 %, vite rejoint par Marcel
qui tente de s'accrocher. André décroché sur ennui mécanique !
Quinze kilomètres avant le
but, la route est effectivement coupée, un hélicoptère survole l'éboulement. Le
repas nous attend servi avec le sourire toujours par les cyclos Grenoblois que
nous remercions et qui ont dû improviser au dernier moment ce ravito :
Bravo !
Pour finir, retour par la
même route avec une bonne avance sur l'horaire prévu (30 km de moins dont la
moitié en montée). On aurait pu tenter le collet de Venosc
pour les chasseurs de cols ; mais les soucis mécaniques nous ont
retenus. Au passage à Bourg d'oisans on avait aussi la possibilité d'un
col ! ! !
84 km ; 4 h 05' ;
env 1900 d+ ; 20,6 km/h